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La fièvre jaune (FJ) est une fièvre hémorragique virale causée par le virus de la fièvre jaune transmis par les moustiques Aedes. Depuis 2013, au Tchad, quatre cas de fièvre jaune ont été détectés et confirmés dans le cadre du programme national de surveillance de la fièvre. Nous rapportons ici le dernier cas clinique confirmé dans le district sanitaire de Lai. Le patient était un homme de 57 ans sans antécédents médicaux et chirurgicaux significatifs et dont le statut vaccinal était inconnu. Il a consulté le 21 avril 2020 pour de la fièvre^{, un} ictère d’abondance modérée à faible et une épistaxis (saignement de nez) et une hépatomégalie douloureuse. Les examens paracliniques, tels que la RT-PCR, ont objectivé le virus de la fièvre jaune dans un échantillon de tissu post-mortem. Ainsi, les cas confirmés de fièvre jaune dans ce district, le faible niveau de couverture vaccinale, la circulation du virus et la présence de vecteur dans le pays devraient alerter d’une menace réelle de réémergence de la fièvre jaune au Tchad.

La vaccination contre le virus COVID-19 est actuellement la meilleure option pour lutter contre la pandémie de SRAS-CoV-2 dans le monde. Cependant, en plus des obstacles logistiques et économiques, l’hésitation à se faire vacciner menace de compromettre l’éducation et la vaccination. Un nombre croissant de personnes en Afrique retardent ou rejettent les vaccins recommandés. Depuis leur lancement, les vaccins contre la COVID-19 ont souvent été rejetés dans le monde entier. Dans cette étude, nous avons interrogé 5 174 participants tchadiens représentatifs de la population générale, sur leur perception des vaccins COVID-19. L’enquête a été menée d’avril à mai 2021, avant le déploiement de la vaccination contre la COVID-19. Nous avons constaté que 47,9 % des répondants étaient disposés à recevoir le vaccin contre la COVID-19, 29,8 % étaient indécis et 22,3 % n’accepteraient pas le vaccin. Nous avons constaté que les résidents urbains étaient beaucoup plus susceptibles de refuser le vaccin que les résidents ruraux. Nous avons également observé que la méfiance à l’égard des vaccins contre la COVID-19 et les croyances erronées jouaient un rôle crucial dans la réticence à se faire vacciner. L’hésitation à vacciner contre la COVID-19 était fortement associée à un manque de connaissances, et l’acceptation de la vaccination était principalement associée à la peur de la maladie. Enfin, nous avons identifié des profils de population parmi les indécis et les réfracteurs, ce qui aidera à développer des stratégies pour lutter contre la résistance aux vaccins COVID-19.

Introduction : L’objectif de cette étude était de décrire les caractéristiques cliniques des patients admis pour Covid-19 dans le service de Covid-19 du Centre Hospitalier Universitaire de la Renaissance (UHCR) de N’Djamena au Tchad. La pandémie de la maladie du Covid-19 constitue un véritable problème de santé publique dans le monde depuis son apparition en décembre 2019. Matériaux et méthodes : Il s’agit d’une étude observationnelle, transversale et descriptive réalisée du 19 mars 2020 au 19 novembre 2021. Tous les patients diagnostiqués avec Covid-19, confirmés au moins par RT-PCR ou tomodensitométrie thoracique (CT) ont été inclus. La guérison a été définie par la disparition de signes cliniques et de deux RT-PCR négatives à 72 heures d’intervalle. Résultats : Notre étude a inclus 825 patients ne pas 613 (74,34%) hommes (sex-ratio 2,9). L’âge moyen pour les patients était de 50 ± 4 ans avec des extrêmes allant de 19 à 84 ans. Six cent trente-trois (76,70%) patients sont venus directement de leur domicile. Respectivement 82 et 71 ont été transférés de l’hôpital provincial de Farcha (9,9%) et d’une structure de santé privée (8,7%). Trois cent treize patients présentaient au moins une comorbidité, en particulier une hypertension artérielle (n = 173; 21%); le diabète (n = 156; 19,7 %); insuffisance rénale chronique (n = 28; 3,5 %); les maladies cardiaques (n = 27; 3,3 %) et l’obésité (n = 14; 1,6 %), l’infection par le VIH (n = 9; 1,09 %). cinq cent soixante-douze (61,12%) patients ont effectué la tomodensitométrie et toute la RT-PCR. Quatre cent quatre-vingt-douze patients (59,60%) présentaient des formes sévères de la maladie, 160 (19,40%) étaient critiques et 124 (15,10%) étaient modérés. La létalité hospitalière était de 16,24 % (n = 134). Le traitement consistait en l’administration d’hydroxychloroquine-azythromycine dans 99,4% des cas (n = 813) et par covid-organics dans 0,6% des cas (n = 5). Conclusion: Les patients infectés par le Covid-19 ont été admis au stade avancé de la maladie. La létalité était associée à la présence de comorbidités. La sensibilisation de la population sur l’importance de la vaccination, les mesures barrières et le recours aux soins sont nécessaires.

 La syphilis est endémique dans la zone subsaharienne et touche de manière disproportionnée les populations à risque telles que les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, les travailleurs du sexe et les personnes infectées par le VIH. Dans cette étude, nous mesurons l’impact de la syphilis chez les personnes vivant avec le VIH en République du Tchad, où aucune donnée n’est actuellement disponible.

Méthode: Les patients externes fréquentant 2 cliniques VIH à N’Djamena, République du Tchad, ont été testés pour la syphilis. Les sujets testés positifs pour les non-tréponémiques (VDRL) et tréponémiques (TPHA) ont reçu une dose unique de benzathine pénicilline G, 2,4 MU. Un test VDRL supplémentaire a été effectué 6 mois après le traitement pour assurer une réponse sérologique appropriée.

Résultats: Sur les 207 patients inclus, 29 (14 %) ont été testés positifs pour le VDRL lors de la première visite, avec des titres d’anticorps modérés/faibles (allant de 1/2 à 1/8) ; 24 (82,6 %) d’entre eux avaient une immunisation tréponémique confirmée par le test TPHA. Six mois après le traitement par la pénicilline benzathine, 22/24 des patients (91,6%) ont été testés négatifs pour VDRL, et 2 ont montré une diminution de 4 fois du titre.

Conclusion: Cette première étude en République du Tchad suggère que l’infection à la syphilis est fréquente chez les personnes vivant avec le VIH dans ce pays. Le dépistage systématique de la syphilis devrait être envisagé dans cette population.

La survenue de plusieurs cas de pneumonie d’origine inconnue dans la province de Hubei en Chine a conduit à l’identification en janvier 2020 d’un nouveau coronavirus appelé SARS-CoV-2. L’apparition de la pandémie de COVID-19 au Tchad représente une menace sanitaire, sociale et économique. La prise en charge médicale des cas de covid-19 est totalement gratuite au Tchad. Cependant, les complications post-covid ne sont pas négligeables. Nous décrivons ici le cas clinique d’un patient covid-19 présentant une importante fibrose post-covid-19. Dans les pays à ressources limitées où le système de santé est faible, cette prise en charge peut être coûteuse et à la charge du patient. Ainsi, des directives pour la prise en charge des patients atteints de la forme sévère de COVID-19 doivent être développées au niveau national afin d’améliorer la prise en charge et de prévenir les complications potentiellement mortelles chez ces patients.